L'histoire secrète du VIH 1

Publié le par Camille

L'histoire secrète du VIH

En dépit de toutes les déclarations publiques, la recherche sur le sida continue à s'investir toute entière sur un seul objet : le virus VIH. Sans l'avoir cherché, Peter Duesberg nous a fourni la preuve de ce boycott des recherches alternatives. Il a récemment déposé une demande de fonds au National Institute on Drug Abuse (Institut national de recherche sur la toxicomanie). Le chef du département de recherche clinique sur le sida de cet institut avait accordé son appui personnel à ce projet qui devait tester sur des souris les effets à long terme de la consommation de nitrite d'amyle, plus connu sous le nom de "poppers". La réponse parvint en décembre : malgré l'appui du chef de département, les consultants anonymes chargés d'examiner le dossier ont refusé son financement, sans même lui accorder l'attention de rigeur.

Ainsi, le "politiquement correct" continue d'exercer sa tyrannie dans la guerre contre le sida. Et ce, en dépit du fait qu'aucune vie humaine n'a été sauvée par l'arsenal officiel et que le taux de mortalité s'accroit régulièrement. Les prédictions des scientifiques ont été tournées en ridicule par la réalité. La pandémie du sida dont on nous annonçait qu'elle allait frapper l'ensemble de la population est restée une épidémie strictement confinée aux groupes dits à risque. 90% des victimes du sida sont des hommes et 90% de l'ensemble des victimes sont de forts consommateurs de drogue, soit par intraveineuses soit par inhalations dans le cas des homosexuels à partenaires multiples, utilisant les poppers . Les épidémiologistes n'ont pas réussi non plus à démontrer qu'une épidémie frappe les transfusés. Mieux encore, chaque cas individuel de sida prend une forme spécifique selon les groupes à risque. Les homosexuels sont affectés par le syndrome de Kaposi, tandis que la pneumonie à Pneumocystis Carinii épargne systématiquement les Africains dont les poumons contiennent pourtant le microbe. Ainsi 39% des cas de sida dénombrés aux Etats Unis ne sont en rien causés par une déficience immunitaire, en cas de syndrome de Kaposi, de lymphomes divers, de consomption ou de démence, pour donner quelques exemples. En clair, le sida n'est pas une maladie contagieuse !

L'obsession du "virus du sida" n'est nullement fondée sur la science ou la médecine. Dans un article paru dans Nature du 21 juin 1991, le chercheur britannique Robin Weiss et un fonctionnaire américain du CDC (Centers for Disease Control) Harold Jaffe, attaquaient Peter Duesberg. La nature de leur attaque nous permet de comprendre le vrai sens de cette obsession du virus. "Cet homme (Peter Duesberg) qui remet en cause la nécessité du préservatif et du safe sex, voudrait nous voir abandonner le dépistage du VIH au cours des dons de sang et mettre un terme à la recherche du vaccin contre le sida et des médicaments anti-viraux : c'est donc un homme dangereux", disaient-ils. Dangereux, certes, mais pour qui ? Si le sida n'est pas contagieux, appliquer les consignes de Peter Duesberg épargnerait aux citoyens bien des angoisses et des dépenses.

C'est sans doute là le noeud du problème. En 1989, le National Research Council publiait un rapport qui révèle plus explicitement ce qui se trame derrière l'hypothèse VIH = sida. Financé à l'origine par la Fondation Rockefeller et Russel Sage, puis subventionné par le Ministère de la santé publique, ce rapport Sida : comportement sexuel et toxicomanie par voie intraveineuse exposait les grandes lignes d'un vaste plan de modification des comportements sociaux, de "marketing social", le tout sous couvert de prévention du sida. "Lorsqu'une communauté subit le choc dévastateur d'une épidémie il peut s'en suivre une forte réaction sociale et politique", notait benoîtement le comité de rédacteurs. Pour contrer une épidémie et parer à la propagation de la maladie et de la mort, la communauté doit se mobiliser rapidement" (p. 373). Cette modification forcée des valeurs culturelles d'une société nécessite un levier : la manipulation habile de la peur. "Idéalement, tout message à caractère sanitaire devrait faire comprendre à chaque individu qu'une menace pèse sur lui et souligner les moyens d'y faire face, modulant ainsi le niveau de peur... Nous ignorons encore quelle est la meilleure façon de procéder pour créer une peur adéquate chez les différents publics. Afin d'améliorer notre technique de communication, nous devons tester différentes campagnes d'information sur le sida ; chaque campagne doit être soigneusement conçue et l'évaluation de son impact doit être notée avec la plus grande précision", nous dit froidement le comité de rédacteurs (p. 267-268).

Agence au budget annuel de deux billions de dollars, le CDC emploie des milliers de fonctionnaires persuadés d'avoir une mission : contrôler et modifier le mode de vie de la population au moyen des épidémies.

Le rapport donne ensuite l'identité d'une des cibles qu'il faut absolument détruire : les valeurs morales judéo-chrétiennes. "Les Etats-Unis ont une tradition historique de rejet de tout discours explicite sur la sexualité. En dépit de tendances récentes à une plus grande tolérance envers un discours public sur la sexualité, tendances dont les média et la littérature se font l'écho, ce rejet demeure une valeur fortement ancrée dans la majorité de la population. Cette réticence se manifeste avec force chez toutes les instances chargées de l'éducation des enfants et des adolescents" (p. 379). On comprend aisément que la crainte d'une prétendue épidémie de sida soit à même de mettre un terme à cette réticence comme le dit sans ambage le rapport, "le comité est convaincu qu'en période d'épidémie, la politesse est une vertu sociale qui doit céder le pas à la protection de la vie" (p. 379).

D'autres responsables de la santé publique se sont montrés encore plus nets dans leurs propos. Fonctionnaire du Centers for Desease Control, Donald Francis fut celui qui conçut en 1984, la stratégie du programme sida de cette agence. En 1992, il prononça dans les locaux du bureau d'Atlanta, (quartier général du CDC, en Géorgie) son discours de départ en retraite. Il exprima clairement les ambitions qui animent ses collègues en décrivant "la chance que représente l'épidémie de sida pour la santé publique" (JAMA, 9-16-92). C'est sans détours qu'il expliquait la nature de son plan :

"Nous devons rejeter la prudente réserve des temps anciens. Le climat d'idées et les valeurs culturelles doivent être ouvertement discutées pour attaquer les vieilles valeurs. S'il y a, parmi vous, des partisans du statu quo, ils feraient mieux de chercher à s' employer ailleurs ! Le programme américain de lutte contre le VIH doit attirer à lui les meilleurs et les plus brillants. C'est là qu'il se passe quelque chose, là que s'écrit l'histoire. Le sida est l'épidémie du siècle et chaque vrai professionnel doit avoir à coeur de prendre part à l'action."

L'action dont parle Francis est un ensemble de programmes dont le contenu - s'il venait à être révélé - provoquerait un tollé général chez nos concitoyens. Il faudrait de fortes pressions politiques pour calmer les contribuables et les électeurs en colère. Par exemple, Francis attaque violemment l'opposition du grand public aux politiques de distribution de préservatifs et il demande que le gouvernement prenne des mesures légales pour outrepasser l'autorité des parents. "Toutes ces controverses sur la chasteté et les préservatifs sont un bon exemple de l'enlisement dans lequel tombent les écoles, se plaint Francis. Si, comme le soutiennent des experts plus qualifiés que moi, les écoles sont incapables de mettre sur pied de tels programmes, c'est au Ministère de la santé de s'en charger, au nom de son mandat, la protection de la santé publique."

Parmi les mesures de prévention qu'il proposait, Francis avait aussi prévu de s'attaquer au sida provoqué par l'usage de drogues par voie intraveineuse. Il suggérait donc que "les drogues soient prescrites sur ordonnance", le tout financé par l'état fédéral. Même les libéraux qui préconisent la légalisation de la drogue reculeraient devant de telles perspectives, dont le résultat le plus certain serait la mise en place d'une bureaucratie massive d'encouragement à la toxicomanie. "Adopter un modèle plus progressiste de lutte contre la toxicomanie, y compris la délivrance d'héroïne sur prescription médicale, permettrait d'enrayer de façon significative la progression du VIH tout en mettant un terme à toutes les activités illégales qui tournent autour de la drogue", soutient-il, non sans savoir que l'opinion publique n'accepterait de telles mesures que sous l'effet de la panique causée par la soi-disant épidémie de sida. Francis allait même plus loin. Refusant de tenir compte des effets toxiques des drogues, dont on sait qu'elles causent le sida, il déclare : "En plus du traitement, il faut prévoir des injections saines (sic !) pour ceux qui font partie du programme de traitement comme pour ceux qui n'en font pas partie. Approvisionner les toxicomanes en équipement d'injection stérile devrait être un des objectifs de la politique de santé du gouvernement de notre pays."

Perspective encore plus angoissante, Francis envisage l'éventualité de mettre sur pied le même type de scénario pour d'autres épidémies. "Si nous réussissons à mettre sur pied de nouveaux mécanismes pour contrôler l'épidémie de sida, ils pouront servir de modèles pour d'autres maladies."

Ce plan, et d'autres du même genre, sont tous l'oeuvre des services de santé du gouvernement fédéral, et plus précisément de son bataillon de choc, le Centers for Disease Control. Pour le grand public, le CDC n'est qu'un bureau obscur qui collecte et publie d'ennuyeuses statistiques sur les maladies. La vérité est toute autre. Agence au budget annuel de deux milliards de dollars, le CDC emploie des milliers de fonctionnaires persuadés d'avoir une mission : contrôler et modifier le mode de vie de la population au moyen des épidémies.

Traditionnellement, les maladies contagieuses sont la spécialité du CDC. A l'origine, les initiales CDC signifiaient "Communicable Disease Center" (Centre d'étude des maladies contagieuses) et ce depuis 1946, date de sa fondation, jusqu'en 1970, année de son changement de nom. C'est le mot contagieuses qui résume le problème, en effet, cette organisation a tendance à interprêter toute éruption de maladies comme contagieuse. Et de fait, le CDC ne manque pas de matériel de travail à interprêter. Il se déclare annuellement plus d'un millier de foyers d'éruption de maladies, un toutes les huit heures. Il peut s'agir de grippe ou de pneumonie ou même de cancers se déclarant dans un périmètre restreint, mais chacune de ces éruptions de maladies ne frappe en général qu'une petite poignée de personnes. Depuis la fin de l'épidémie de polio, aucune grande épidémie n'a présenté un véritable danger public. Mais le CDC est prompt à qualifier d'épidémiques ces petits foyers de maladie et plus prompt encore à les attribuer à un virus ou à un microbe, créant ainsi des mouvements de panique propres à mobiliser l'action politique en faveur des scénarios qu'il propose.

Au cours des quarante dernières années, le CDC n'a pas hésité à provoquer un grand nombre de fausses alarmes et de campagnes inutiles, réduisant si nécessaire au silence la contestation de scientifiques appelant à une vision plus pondérée. Le sida n'est pas la première épidémie que le CDC manipule mais c'est celle qui lui a assuré son plus gros succès. Deux armes puissantes ignorées du grand public ont permis cette réussite. Il s'agit d'une part, d'une branche quasi secrète du CDC dont le nom est Epidemic Intelligence Service (EIS), Service de Contre-espionnage des Epidémies ; et d'autre part, d'un programme de partenariat discret avec le secteur privé.


L'Epidemic Intelligence Service

Les épidémiologistes qui n'en sont pas membres ont baptisé avec ironie l'EIS la "CIA médicale". Fondée en 1951 par le professeur en santé publique Alexander Langmuir, l'EIS fut d'abord conçue comme le corps d'élite de défense chimique et bactériologique du CDC. Langmuir fut choisi pour ce poste parce qu'il avait été l'un des conseillers techniques du programme de guerre biologique et chimique du Ministère de la guerre.

La première promotion de l'EIS comprenait vingt et un diplômés en médecine ou en biologie. Formation et entraînement intensif de plusieurs semaines eurent lieu au quartier général du CDC à Atlanta. Après quoi, les vingt et un nouveaux soldats du CDC furent affectés à des postes divers dans des services de santé publique locaux ou nationaux. Devenus l'oeil et l'oreille du CDC, leur fonction était d'enregistrer toute éruption possible de maladie éventuellement engendrée par la guerre bactério-chimique. Pendant leurs tournées d'inspection, chaque officier de l'EIS était susceptible d'être envoyé sur une nouvelle mission dans les vingt-quatre heures. En cas de guerre, ces officiers étaient habilités à prendre des mesures d'urgence et avaient les pleins pouvoir du CDC : ils pouvaient ordonner des quarantaines, des vaccinations de masse ou tout autre mesure aussi draconienne.

Dans un article écrit pour le American Journal of Public Health en mars 1952, Langmuir ne cachait pas que les officiers de l'EIS n'étaient nullement dégagés de leurs obligations après leurs deux ans de service actif ; ils demeuraient officiers de renseignement à vie. Langmuir écrivait en effet : "L'expérience qu'ils ont acquise permettra certainement à ces officiers de continuer leur travail dans le domaine de l'épidémiologie, ou tout autre domaine de santé publique, que ce soit dans des institutions fédérales, nationales ou locales. Certains rejoindront probablement la vie civile, comme enseignant ou comme praticien, mais ils reprendraient le service actif en cas de guerre, comme membres du Ministère en charge de domaines stratégiques afin de remplir les fonctions pour lequelles ils ont été formés."

Publié dans SCANDALES SANITARES

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