les vrais cercles suite 2

Publié le par Camille

En résumé à propos de cette brièveté de création, nous n'avons :
  • que des cas rares peu fiables qui sont pris comme une caractéristique de la majorité des autres cas. Il y a tromperie intellectuelle.
  • aucune information comparative ou référence à des performances humaines sur chaque crop circle ou signe dit "vrai". Il y a absence de méthode, erreur de raisonnement voire tromperie volontaire de la part des tenants du mystère car l'information existe. La preuve nous en est donnée ici avec la création humaine de cent cercles en cent minutes sans lumières artificielles
 
 
D/ Absence de trace de fabrication humaine :
 
Depuis VECA 1990 ( une expédition dont vous trouverez l'histoire, les buts et les acteurs à http://perso.club-internet.fr/francine.juncosa/pages/pagecropcircles1.htm ), il est connu que des traces de fabrication humaines peuvent être retrouvées, à condition de bien les chercher.  Il s'agit de trous centraux dans les cercles ou de passages non visibles car recouverts par les céréales couchées.
 
Mais :
  • Toute personne intelligente qui voudrait les masquer ou les éviter peut aisément le faire. Les "faiseurs de cercles" ont démontré qu'ils étaient plus rusés que les céréalogistes et qu'ils aiment les piéger.
  • A.J Holbecq, dont le site promeut nombre de phénomènes auxquels il ne connaît pas grand chose écrit "Il n'y a pas de traces d'accès en dehors des "rails" de tracteurs".  Evidemment ! Les accès aux cercles sont introuvables et inexistants dès lors qu'ils sont inutiles. Les traces de passage de roues de tracteurs sont des boulevards pour accéder aux champs (plus les cercles sont grands plus ils rencontrent ces passages de roues).
  • Pour l'avoir fait avec des amis de VECA 90, on peut aussi avancer entre deux tramelines (surtout dans le blé), en plein dans les céréales, sans laisser de trace continue notable ni repérable du sol (hormis en vue d'avion et peu de temps après le passage qui n'est discernable que pour celui qui sait qu'il est passé là). Avec cette "technique" aucun sillon d'accès vers le centre de construction ne peut être retrouvé puisqu'il n'existe pas ! Enfin le piquet central n'est pas utile si un comparse est au centre, alors exit du trou.
  • Il est aisé de prétendre avoir vérifié au centre du cercle et de ne pas avoir trouvé de trou central d'autant que le centre visuel n'est pas systématiquement le centre géométrique sur un cercle céréalier. Il faut donc prendre le temps de mesurer le cercle et de retrouver le vrai centre géométrique de construction, chose qui demande du temps, des mesures minutieuses (voir des reports sur papier milllimétré) et une recherche en soulevant les épis couchés aux environs du centre visuel. De même retrouver les traces d'accès au centre géométrique demande d'avoir localisé ce centre réel et non le visuel. On peut douter que beaucoup de chercheurs se soient donné ce mal. Il est plus facile de déclarer : pas de trou central, pas de passage (visible !).
E/ Connaissances mathématiques intrinsèques aux cercles :
 
Bien des motifs géométriques qui semblent complexes à l'oeil ne sont que des tracés (ou procédures) simples. En voici un exemple qui est reproduit sans aucune difficulté par des enfants de 8 ans sur papier lorsqu'ils ont compris la technique d'un tracé rayonnant sur deux centres successif, visiblement très piétinés sur la photo : "le champ magnétique". Quel joli clin d'oeil moqueur aux céréalogistes qui délirent sur ce thème...
 
Ce "signe", était exposé par Jean Pierre Petit comme un de ces C.C significatif du phénomène sur son site en date du 19 septembre 2002 suggérant que l'origine serait des essais d'armes à micro-ondes (projet Haarp) 
En fait, ce crop "champ magnétique" est revendiqué par un "faiseur de cercle" nommé Matthew Williams, 30ans, de Devizes, Wiltshire qui a accepté d'être condamné en justice afin que son chef d'oeuvre soit reconnu officiellement comme sien
 
Tracer une spirale, une ellipse se pratique et se comprend à 12 ans. S'il s'agit de l'oeuvre d'ExtraTerrestres, leur âge mental n'est guère élevé... A propos d'ET et de connaissances évoluées, certains céréalogistes mettent en avant le pictogramme du "signal d'Arecibo" accompagné de la "tête d'ET +CD" de Crabwood comme un exemple de communication extraterrestre. Il y a juste un petit hic !
Si ces signes là sont bien des vrais et démontrent une communication ET basée sur notre message envoyé dans l'espace, on peut se demander quel était le niveau intellectuel des ETs ayant faits de simples ronds (avec anneaux ou satellites ensuite) dans les années 70-80, puis des pictogrammes dans les années 90. Les ETs si intelligents  ignoraient-ils encore notre connaissance et maîtrise du binaire à cette époque là ? Très improbable pour de telles intelligences supérieures... Tous les signes ne faisant pas appel au binaire seraient alors des faux. Et les ETs n'auraient trouvé que le blé comme support pour communiquer avec nous et nous révéler qu'ils sont de la 5eme planète d'un système solaire mystérieux ? Alors que nous usons de radiotélescope et instruments optiques, c'est assez minable comme technique.
Tout ce que montrent ces dessins, utilisant le binaire pour mettre en avant un "effet d'ombre/contraste", c'est que des artistes humains se sont inspirés des premiers créateurs de "sprites" ou "icones informatiques" des années 1980 (ZX80 premiers ordinateurs personnels Sinclair). Quel amateur d'informatique de ces années là n'a pas joué à creer ce type de dessin "en contraste" avec des 0 et  1 alignés sur des longs listings papier ... Aujourd'hui les artistes "circlemakers" usent du même procédé sur des cultures. Pas de quoi crier au E.Ts face à du LandArt ou du binaire !

 
( Remarque  : à propos de ce crop circle particulier, consulter le dossier d'Augustin Vidovic )
La technique des digits/bits, quoique visuellement impressionnante, peut être effectuée en faisant avancer parallèlement plusieurs personnes debout (voire à quatre patte). Il suffit de compter le nombre de "pas" qui équivalent à des bits à écraser ou à laisser indemnes. Elémentaire quand on regarde en détail les figures dites d'ET ou d'Arecibo.  Mais les croyants au mystère ont les yeux ailleurs ...    
 
Avec une corde comme règle, deux personnes peuvent faire des motifs très sophistiqués à condition d'avoir le temps. Si vous voulez battre un record de temps de création, vous multipliez le nombre de personnes qui agissent en même temps. Par exemple pour le "champ magnétique" : chacun trace un rayon en passant par le centre1 recommence en passant par le centre2 , chose qui peut se faire en courant, puis il faut ensuite coucher le blé une case sur deux. Plus vous êtes nombreux et organisés plus vous obtenez un gain de temps ... phénoménal. Les pictogrammes complexes créés dans des durées d'une demi-heure à 45 mn prouveraient simplement qu'il y a plusieurs acteurs bien synchronisés et entraînés.
 
A propos des entraînements, on constate souvent et ce depuis plusieurs décennies qu'un motif (qui correspond à une technique particulière) est produit dans sa version la plus basique une ou deux fois, puis, quand la technique est au point, il est repris mais multiplié en nombre dans un même dessin pour faire un autre motif global plus impressionnant. Cette logique de création/production amène directement à la notion de fractale devenue très en vogue. Ex: "la spirale de julia" de 7 juin 1996 est un élément du signe nommé "grande finale de 1996". Cet agroglyphe, impressionnant et esthétique, est pourtant loin de la perfection.
 
Ci-dessus, certains cercles servant de raccord entre deux bras de spirale sont de tailles différentes pour corriger le cumul des erreurs successives existantes dans les autres cercles. Nous sommes bien loin la précision que l'on attendrait d'un rayon micro-onde utilisé somme un laser ou de celle de présumés extraterrestres.
 
 
Gilles Munsch (membre de VECA90 et du CNEGU), qui est allé de 1989 à 1994 en Angleterre visiter nombre de cercles et pictogrammes dits "vrais/genuine", constate aujourd'hui encore que, derrière une apparente perfection, on voit les défauts de construction, tous prévisibles et inévitables pour des hommes. Il a pu observer l'existence de cercles inachevés ou avec des défauts flagrants qui démontraient que leurs auteurs ont quelques fois été perturbés ou qu'ils ont loupé leur essai (parfois recommencé ensuite, plus loin ou ailleurs).
Lors de ses dernières expéditions, en entrant dans un "agroglyphe", il pouvait déjà prédire -enregistrements vidéos à l'appui- quel en avait été les étapes chronologiques de construction et/ou trouver des traces de passages cachées. Pour lui, l'extraordinaire, le surhumain, serait que "tous les épis se croisent en tous sens, tige par tige, de manière absolument aléatoire, sur une énorme surface de céréales couchées" et non pas qu'ils soient tous couchés dans le même sens. A noter que le fait de coucher circulairement des céréales donne automatiquement l'illusion d'un aspect tressé au sol (non visible sur les couchages linéaires !). Il n'y a en réalité jamais eu aucun tressage des tiges couchées ; ceux qui le prétendent n'ont aucune preuve d'un réel tressage méthodique, brin à brin, et propagent quelques bobards de plus en se fiant à une illusion visuelle ou à un abus de langage.  
 
Si vous pensez encore que les signes céréaliers ne sont pas faisables par l'homme lisez et admirer leurs oeuvres :

Publié dans UFOLOGIE

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