LE JEU N'EST PAS TERMINE

Publié le par Camille

Le jeu n’est pas terminé

Pensez-vous que ce jeu est terminé ? Non. Bien au contraire. Branchez-vous sur le web et regardez par exemple un reportage d’ABC, une des plus importantes chaînes américaines. Une équipe de tournage d’ABC avait rencontré un homme qui se prétendait prophète de Yahweh et qui affirmait pouvoir faire apparaître des ovnis à volonté. Rendez-vous avait donc été pris avec le prophète dans une banlieue de Las Vegas. L’intéressé invoquait alors le ciel en psalmodiant une petite incantation et à la stupéfaction des journalistes, deux ovnis apparaissent très clairement dans le ciel. Un peu plus tard, le «prophète» Yahweh promettait une apparition massive d’ovnis le 15 juillet. De quoi impressionner les foules. En définitive, peu importe qu’il soit capable ou non de faire venir des ovnis, le problème est l’idéologie qui accompagne ce tour de passe-passe : une idéologie extrémiste et apocalyptique, la vengeance d’un dieu en colère contre les péchés de l’humanité, les homosexuels, les infidèles, etc. Bref, un bon discours de l’extrême droite biblique avec des “élus” et des mécréants. Le drame est que ces manifestations habiles pourraient très bien pousser nombre de gens crédules et effrayés par l’irruption de phénomènes étranges à se soumettre corps et âme. Ce fameux culte du cargo donc, qui est une manifestation religieuse très particulière qui reflète bien le comportement de l’homme face à l’inconnu.

Pourquoi s’accrocher aux textes sacrés ?

Pour Paul Von Ward nous avons été conditionnés, que nous soyons croyants ou non, dès le plus jeune âge, à considérer les textes sacrés et les traditions religieuses comme une série d’instructions émanant d’un dieu universel. Il serait tout aussi difficile pour un athée, un agnostique ou un croyant de se détacher de ce conditionnement, de cette soumission au dogme religieux. Chrétien, musulman, juif ou agnostique, nous percevrions les textes religieux comme des récits narrant les relations des hommes avec Dieu ou encore comme des métaphores initiatiques. Et si les comportements divins nous semblent peu compréhensibles ou parfois excessivement violents ou vengeurs (comme c’est le cas dans la Bible par exemple), les exégètes et théologiens s’empressent “d’interpréter” les actes et les paroles de Dieu comme des “images” qu’il faut inscrire dans le contexte social de l’époque, une époque où les gens étaient peut-être un peu “dur d’oreilles” et où il fallait impressionner par des images fortes. Les fondamentalistes de leur côté se font un plaisir de ne rien interpréter du tout et de prendre le message au pied de la lettre, histoire de donner plus d’ampleur, de force et puissance à leurs petites affaires. Par contre, il nous est beaucoup plus difficile d’admettre que ces chroniques et récits bibliques, sumériens et védiques pourraient être des narrations déformées d’événements réels mettant en scène des êtres techniquement plus avancés mais pas forcément plus évolués spirituellement que ne pourrait l’être un homo sapiens sapiens.

Histoires vraies ou légendes?

Bien entendu, certains chercheurs ont certaines réticences à admettre que ces livres “sacrés” et ces récits épiques sur les premiers âges de notre civilisation pourraient relater des faits historiques impliquant des entités matérielles et charnelles. Pour les fondamentalistes, les récits bibliques sont effectivement des récits historiques à prendre totalement au premier degré et à travers lesquels des forces divines transcendantes se manifestent pour appeler à la conversion immédiate. Cette lecture s’est perpétuée même si elle a été adoucie par les théologiens et autorités vaticanes des dernières années. Dans la bible par exemple, pour certains théologiens contemporains, les symboles étaient plus importants que les faits relatés.  Jusqu’il y a peu, les théologiens modernes considéraient les élohim et autres anges ainsi que les annunakis des textes sumériens comme des récits mythologiques ou encore comme des incarnations symboliques et archétypales des luttes intérieures de l’âme humaine. Ces sagas se  voudraient être des sortes d’exorcismes conçus pour mieux catalyser la violence inhérente au fonctionnement des sociétés anciennes, sortes de contes de fée des premiers temps pour “huiler” les rouages de la mécanique de fonctionnement de ces sociétés. Ou encore, ces histoires auraient été déformées, imagées en paraboles pour mieux parler à l’imaginaire des peuplades des temps jadis. Voici l’interprétation traditionnelle du contenu de la Bible ou d’autres livres anciens.

Les chroniques sumériennes

Mais si l’on relit les textes sumériens et même certains chapitres de la Bible sans présupposés, en partant simplement du principe qu’il s’agit de la narration de faits réels émanant d’êtres humains dépassés culturellement et technologiquement par les activités d’entités issues d’une civilisation infiniment plus sophistiquée, alors tous ces textes prennent un sens nettement plus cohérent. D’autant plus que certains récits sumériens sont vraiment sans équivoque lorsqu’ils évoquent l’utilisation de technologies exotiques en matière de transport (fusées, navettes spatiales, vaisseaux mères, stations orbitales), d’architecture, de banques de données, de communication à distance, etc. Pour vous en savoir plus, lisez les livres de Zecharia Sitchin mais également ceux  d’autres chercheurs qui travaillent sur la même hypothèse ainsi que la traduction des nombreux textes sumériens (à lire sur Karmapolis : L’origine  de l’homme : les thèses interdites et l’interview d’Anton Parks, l’auteur du livre Le Secret des Etoiles Sombres qui est une oeuvre remarquable et étonnante qui nous donne un aperçu très convainquant du génie génétique des annunakis et de leurs activités colonisatrices).

Des progrès technologiques soudains

Les chercheurs sont incapables d’expliquer pourquoi des civilisations très anciennes ont fait de véritables bons en avant dans le futur, des sortes de sauts quantiques technologiques, un peu comme si des sociétés modernes et sophistiquées étaient apparues soudainement là où tentaient de survivre auparavant des peuplades nomades de chasseurs cueilleurs. A tout le moins, nous aurions du retrouver des traces de “civilisations intermédiaires” montrant que l’évolution technologique a suivi une courbe lente et progressive. Mais il n’en a rien été et l’hypothèse la plus évidente est que l’homme a forcément du recevoir une aide extérieure. Ce que bon nombre d’archéologues refuse de “croire”. Von Ward nous montre que les récits de ces peuplades sont sans ambiguïtés : ils ne revendiquent aucunement les progrès qu’ils ont fait mais les attribuent à des “dieux”, des êtres avancés « spécialisés » en médecine, en agriculture, en droit, dans l’artisanat, etc.
Les guerres des dieux

La question qui taraude les consciences est de savoir si l’intervention de ces êtres avancés était bénéfique ou non ? Tous les actes « divins » sont à chaque fois empreints d’ambiguïté et il semble évident que leurs dons n’ont jamais été gratuits et toujours été faits avec une arrière pensée “utilitariste”. Comme le souligne Von Ward, les E.A. ne sont pas des philanthropes, loin de là. Surtout si l’on examine les tablettes sumériennes relatant notre histoire commune avec les annunakis : ces derniers nous auraient créés et nous auraient aidés à fonder une civilisation pour avoir de la main d’œuvre qualifiée à disposition. Les annunakis nous auraient donné les notions suffisantes pour l’agriculture, l’élevage, la sidérurgie, le droit, l’art et l’artisanat mais aussi l’écriture et le langage. Lorsque nous avons voulu les égaler dans certains domaines plus “stratégiques”, à savoir construire des vaisseaux et une tour de lancement pour atteindre les étoiles (la Tour de Babel), les choses auraient tourné au vinaigre. Selon les textes sumériens, de nombreux conflits auraient déchiré les “dieux” annunakis pour savoir jusqu’à quel point il fallait faire évoluer notre civilisation ou s’il fallait tout simplement nous effacer de la surface de la terre une fois notre tâche remplie (le travail dans les mines d’or, la production de “matières premières” comme des métaux et des produits dérivés de la naphte, soit du pétrole). Mais le développement de la communication, du langage  était sans doute bien plus important que les autres progrès. Le langage  représente un enjeu de taille car celui-ci conditionne nos perceptions et donc notre conscience. La langue héritée des dieux pouvait-elle oui ou non subsister telle quelle ou bien, s’agissait-il d’un cadeau bien trop important à nous faire ?

Le «don» des langues

Selon Paul Von Ward, le langage et l’écriture employés à l’époque des “dieux” étaient des outils de communication parfaits. Ces êtres avancés connaissaient le pouvoir “magique” des mots et des sons et nous les auraient sans doute enseignés (la science explore aujourd’hui seulement les propriétés physiques des sons, ultrasons et infra basses qui peuvent, par exemple, s’avérer des armes très efficaces). Le fait de pouvoir repérer et “découper” une langue en un nombre limité de signes “écrits”, qui combinés de façons infinies recouvrent toutes les significations que l’on veut communiquer, était un coup de génie. L’invention des premiers alphabets (le sanskrit), simplifiant les principes d’écritures basés sur les idéogrammes (un signe par mot dont une infinité de signes à apprendre comme c’est le cas en chinois) et les hiéroglyphes, représentaient également un bon créatif incroyable. Mais dans son ouvrage, Von Ward nous montre également que le langage et l’écriture connaissent une véritable “dévolution”, une sorte de décadence dans laquelle la langue a perdu sa force de signification, sa puissance évocatrice mais également magique. Les traditions kabbalistes seraient les vestiges de cette époque où le langage  avait une dimension ésotérique aujourd’hui cachée ou disparue. L’enjeu est d’autant plus important quand on sait que le langage est en partie responsable de la formation de la pensée et de la conscience ou plutôt de la manière dont celles-ci se manifestent. Il n’est donc pas étonnant qu’il y ait eu des guerres linguistiques, que des institutions religieuses ou gouvernementales aient parfois voulu imposer certains mots, un bagage terminologique particulier tout en interdisant l’usage d’autres termes. Admirez la puissance des mots sur les consciences en matière de propagande : souvenez-vous comment l’expression “frappes chirurgicales” a réussi à insinuer l’idée qu’une “guerre propre” et précise était humainement acceptable car prétendument économe en pertes civiles masquées qui seront ensuite déshumanisées sous l’appellation “dégâts collatéraux”. De même, jamais l’église n’acceptera de faire rentrer dans son bagage terminologique le concept d’entités avancées pour désigner les “anges”, les “démons” ou “Jéhovah”. Le langage constitue un enjeu de première importance. La façon dont ces êtres avancés ont influencés nos langage et l’écriture pourrait révéler leur objectif. Le sujet est complexe et les conclusions de Von Ward sont ambiguës. Comme l’ont sans doute été les interventions des êtres avancés dans l’histoire humaine. Parce qu’il y avait des dissensions entre individus d’une même race extraterrestre, parce qu’il y avait peut-être plusieurs “races” extraterrestres aux mobiles et aux comportements différents. Ces dissensions auraient provoqué les conflits abondamment décrits tant dans les écrits sumériens que dans les textes védiques (Inde) qui mettent en scène des “dieux” faisant usage d’engins volants surarmés ainsi que d’armes de destruction massive.
Un autre héritage des êtres avancés : le système très centralisé et dictatorial que l’on retrouve dans certains états laïques et théocratiques. Un système qui trouverait sa source dans les cultes de la personnalité des anciennes civilisations sumériennes et égyptiennes qui vénéraient des dieux entités extraterrestres mais aussi des hybrides. Des êtres issus de croisements entre des êtres avancés et des hommes et qui devinrent nos rois et gouvernants quand les êtres avancés disparurent de la surface terrestre. Pour Von Ward, la monarchie absolue de Droit divin n’est finalement qu’une sorte de séquelle de ce type de gouvernement. Dans le même ordre d’idée, les cultes de la personnalité contemporains générés par les systèmes hitlériens, staliniens ou nord-coréens seraient peut-être aussi des réminiscences de ces temps anciens.

Un héritage ambigu

Ces êtres avancés ont-ils joué un rôle positif? Que serions-nous devenus sans leur intervention. Si l’on se fie aux  mises en garde gnostiques contenues dans le Nag Hammadi, alors l’irruption des E.A n’était pas une bonne chose. Sans eux, nous aurions pu nous connecter plus efficacement à notre source créatrice –l’entité mère– et notre potentiel aurait peut-être été suffisant pour nous permettre d’arriver à l’épanouissement de notre conscience. La déviation occasionnée par l’intrusion et la manipulation des Archontes, des annunakis sur notre conscience nous aurait donc plongés en «enfer».
Pour Paul Von Ward, l’implication des êtres avancés a pu accélérer le développement technologique de nos civilisations. Par contre, sur le plan spirituel et social, le rôle rempli par ces êtres avancés serait beaucoup plus discutable. Tant le clergé que les premiers rois humains auraient, semble-t-il, été manipulés par des E.A. pas particulièrement enclins à nous léguer un héritage spirituel et des structures sociales harmonieuses. A la lecture du livre de Paul Von Ward, on est finalement étonné de ne pas s’être aperçus plus tôt de l’intervention de ces êtres avancés dans notre histoire.

Un auteur inattendu

C’est surtout le parcours et l’évolution spirituelle de Von Ward qui a retenu toute notre attention. Le contenu de l’ouvrage peut surprendre, voire choquer le croyant qui n’éprouve pas le besoin de remettre en question le dogme  religieux.  L’ouvrage n’a pourtant pas été rédigé pour heurter la sensibilité du lecteur, nous a confié l’auteur. Il est l’aboutissement d’une lente progression philosophique et intellectuelle qui s’est faite, nous a précisé Von Ward, «sans chocs ni violences». Paul Von Ward a reçu une éducation américaine standard et une formation universitaire de haut vol : un cursus très classique pour les membres de l’élite de Washington travaillant pour le département d’état des affaires étrangères. Cet ancien diplomate a du éprouver une forte attirance pour la transcendance pour devenir pasteur protestant et on ne peut qu’être étonné de la remise en question radicale qui a suivi. Nous lui avons posé des questions à cet égard et c’est sans réserve ni gêne qu’il s’est exprimé : « Ma façon de voir a profondément changé depuis l’époque où j’étais jeune pasteur. Mais même si cela peut vous paraître surprenant, je dois dire que l’évolution de ma pensée s’est déroulée sur plusieurs décennies, sans difficulté émotionnelle particulière et sans douleur. Nombre de mes camarades de faculté se posaient les mêmes questions que moi et tout comme moi, tentaient d’accéder à de nouveaux paradigmes. Ils se sont malgré tout retrouvés psychologiquement incapables de lâcher prise, d’abandonner leurs vieux schémas de pensée. Beaucoup sont revenus aux traditions religieuses que nous avions essayés d’abandonner lorsque nous étions plus jeunes. Des changements variés et croissants se manifestent en douceur chez un individu. La résistance au changement de mes amis était bien plus importante que la mienne durant nos études supérieures en psychologie. En fait, cela a été un travail d’introspection de toute une vie pour finalement comprendre pourquoi mes transformations, mes transitions philosophiques et religieuses ont été aussi «normales».
Je sais que cela ressemble à une excuse, une rationalisation à posteriori  pour justifier mon incapacité à donner une explication au processus de transformation intérieur que j’ai traversé. Selon moi cela dépend du niveau d’évolution de la «psyché» qui s’incarne à la naissance de l’être humain. Bien entendu, il y a des histoires d’épiphanies (ndtr : révélations «divines » soudaines) et de conversions, un peu comme si un bras magique vous touchait dans un moment de crise, mais je ne me souviens pas avoir traversé ce genre de crise. En fait, aujourd’hui, je ne crois pas en un Dieu. La source de toute existence est et demeure ineffable. Les différentes espèces d’êtres avancés sont des créatures qui ont un atteint un niveau énergétique incomparable au nôtre mais elles sont aussi des manifestations de la Conscience par lesquelles notre propre auto apprentissage de l’univers peut se faire. Toutes les espèces (les humains, les êtres avancés et les entités moins «avancées») sont engagées dans un processus d’apprentissage et de connaissance sur la manière dont elles peuvent contribuer au «grand Tout». Le Créateur n’a pas de «plan divin». Ce principe créateur ne cherche qu’à découvrir ce que toutes ses manifestations sont capables de créer ensemble. De ce fait, la vie est un processus sans fin, ouvert et qui se guide lui-même, ce qui me permet d’être aussi libre que l’oiseau qui vole».
Karmaone
Karmaone - © Karmapolis - décembre 2005

Publié dans L'HISTOIRE REVELEE

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