CIVILISATION MAYA SUITE 1

Publié le par camille


Religion maya

Pour les Mayas, le monde est une unité vivante où toutes les forces sont personnifiées. L'homme cherche à se concilier la faveur des dieux par des jeùnes, des abstinences, des offrandes, des prières et des sacrifices humains. Au sommet du panthéon siège Hunab , le dieu créateur des Mayas.
La civilisation maya : dieu itzamna
 
La civilisation maya : dieu chac
La civilisation maya : dieu yumtaax
Itzamna , fils de Hunab, dieu du ciel, de la nuit et du jour a donné aux hommes l'écriture et le calendrier.

Il est représenté sous les traits d'un vieillard aux joues creuses, au nez busqué et proéminent.
 
Chac , dieu de la pluie, du vent, du tonnerre et de la foudre, et par extension de la fertiilté et de l'agriculture.

Il est représenté avec une longue trompe et deux défenses se recourbant en bas de sa bouche .
 
Yumtaax , dieu du maïs et de l'agriculture.

Il est représenté comme un jeune homme avec la tête ornée d'un épis de maïs .
La civilisation maya : dieu ah puch
 
 
Ah Puch , dieu de la mort.

Représenté par un squelette ou un cadavre boursouflé , il est souvent associé à Ah Katun, le dieu de la guerre.
 
Ek Chuah , dieu de la guerre.

Représenté avec un cercle noir autour de son oeil et sur sa joue, il est souvent accompagné du dieu de la mort Ah Puch.
 
Xaman Ek , dieu de l'étoile polaire, guide et protecteur des marchands.

Il est représenté avec un nez retroussé et des inscriptions noires particulières sur la tête.
La civilisation maya : dieu chabatan
 
La civilisation maya : Ix Chel
 
La civilisation maya : Ix tab
Buluc Chabtan , dieu de la mort soudaine et du sacrifice  
Ix Chel , déesse des inondations et des orages, épouse d'Itzamna.

Elle est représentée par une vieille femme qui déverse sa fiole de méchanceté sur la terre.
 
Ix Tab , déesse du suicide.

Elle est représentée suspendu au ciel par une corde nouée autour de son cou.
Ecriture, numération et calendrier maya
La civilisation maya : ecriture mayaLes Mayas sont le seul peuple du continent américain à avoir développé une écriture. Leurs livres, les codex, étaient faits de longues bandes de papier d'écorce pliées en accordéon et recouvertes d'une fine couche de chaux.
Les trente langues parlées de nos jours par les six millions de mayas dérivent de la même langue proto maya ancienne de 7000 ans ! Cette évolution implique que les mayas partagent probablement une très ancienne souche génétique commune. Cette situation est très différente de celle des peuples guerriers Aztèques et Incas qui envahirent leurs voisins et en absorbèrent les populations en imposant leurs langage, coutumes et religion.

Les Mayas ont créé une numération de base 20 adaptée au comptage du temps : 0, 20, 400, 8 000, 160 000, ... (au lieu de 0, 10, 100, 1 000, ... dans notre système décimal). Ce système vicésimal était également utilisé par les Gaulois et les Basques. Pour les calculs, ils n'utilisent pas les glyphes, mais des signes très simples :
La coquille pour le zéro. Le point pour une unité. Le tiret pour cinq unités.
La civilisation maya : nombres maya

Les nombres de 0 à 19
 
Tout nombre supérieur à 20 s'écrit sur une colonne verticale en le décomposant en une somme de puissances de 20. Le 2e étage est un multiple de 20, le 3e étage est un multiple de 400 (20x20), le 4e étage est un multiple de 8000 (20x20x20), ...
Les Mayas suivent un cycle calendaire de 52 années, lui-même issu de deux cycles : le Haab et le Tzolkin , fonctionnant simultanément, mais indépendamment l'un de l'autre.
 
 
 
 
La civilisation maya : calendrier mayaDans le Tzolkin ou cercle sacré, 20 noms de jours (roue droite) se combinent avec 13 nombres (roue gauche) pour former une année de 260 jours aux dénominations précises (par exemple 2 Ik ).
La civilisation maya : calendrierLe Haab (roue droite) se compose de 365 jours, 18 mois de 20 jours plus 5 jours néfastes ajoutés à la fin.

La date du 13 Ahau - 18 Cumku a deux noms qui se combinent ensemble : 13 Ahau (cycle Tzolkin) et 18 Cumku (cycle Haab). Du fait de la longueur différente des deux cycles, on ne retrouve cette combinaison que tous les 52 ans (le cycle calendaire).

Les points et traits indiquent les jours du mois et le glyphe donne le nom du mois.

Pour les périodes dépassant 52 années, ils utilisent un système différent appelé " Compte long " et des cycles de 5200 tuns (1 tun = 360 jours). Le cycle actuel, dans lequel est compris toute l'histoire des Mayas, a débuté le 13 août 3114 av JC. Le compte long se compose de baktuns (400 tuns), de katuns (20 tuns), de tuns (360 jours), de uinals (20 jours) et de kins (jours).

Une date en compte long s'écrit par exemple : 9.13.17.15.12 5 Eb 15 Mac pour 9 baktuns (9x400x360 jours), 13 katuns (13x20x360 jours), 17 tuns (17x360 jours), 15 uinals (15x20 jours) et 12 kins (12 jours), 5 eb (date de Tzolkin) 15 mac (date de Haab). Le 8.14.3.1.12 1 Eb 0 Yaxkin donne le 17 septembre 320 : 32ème jour (20+12) de la 3484ème année (8x400 + 14x20 + 3) de l'ère maya; ce jour tombant le 1 eb dans le Tzolkin et le mois de Yaxkin étant installé dans le Haab de 365 jours ce jour là.
Les découvreurs des sites mayas
La civilisation maya : lithographie catherwood
Lithographie de F.Catherwood
Diego de Landa , franciscain débarqué en 1535 et futur évêque du Yucatan, est le premier à décrire les cités en ruines dans sa Relation des choses du Yucatan découverte en 1864.

Juán Galindo quitte son Irlande natale pour l'Amérique à l'âge de seize ans; devenu gouverneur du Petén, il découvre Copán en 1834.

Jean-Frédéric Waldeck (1766-1875) découvre Palenque en 1832; alors âgé de 60 ans, il va passer toute l'année à dessiner les monuments de Palenque. A sa mort, à 110 ans, il laisse une oeuvre abondante, en particulier 56 lithographies qui illustrent le texte de Brasseur de Bourbourg, Monuments anciens du Mexique.

John-Lloyd Stephens (1805-1853), diplomate américain, visite Copán, Quiiriguá, Palenque et Uxmal à la fin des années 1830 en compagnie de Frederick Catherwood , architecte anglais et fabuleux dessinateur. Les crayons et les pinceaux de Catherwood immortaliseront des pyramides dévorées par la forêt, des stèles montant une garde inquiétante silencieuse, des façades croulant sous des décors en mosaïque de pierres... Les Mayas sortent de l'ombre, reprennent vie, passionnent bientôt la communauté scientifique. On les trouve comme pétrifiés dans l'écrin de la forêt tropicale, endormis dans des siècles d'abandon.

Alfred Maudslay (1850-1931), archéologue britannique

Téobert Maler (1842-1917), archéologue allemand, complète l'oeuvre de Maudslay en réalisant des photos qui font encore référence de nos jours.

Désiré Charnay (1828-1915), archéologue, photographe et écrivain, est l'un des grands explorateurs français du XIXe siècle. De ses voyages au Mexique entre 1857 et 1886, il ramènera de nombreuses photos et récits de voyage. Il est le premier à photographier les sites mayas en 1859.

Les principales fouilles seront conduites ensuite par la Carnegie Institution de Washnigton (1914-1958) et par l'Université de Pennsylvanie (1956-1970).

Publié dans LES MAYAS

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S
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H
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